Temps de lecture : 3 minutes
Bientôt 40 ans… et déjà un dinosaure !
Oui, j’aime le contact du papier. De mes lectures personnelles à mon travail. On ne se refait pas, que voulez-vous ?
Alors, je me rends à ma petite papeterie pour imprimer et relier les manuscrits ou les documents de taille importante que je reçois.
Pour les documents de volume faible à moyen, j’imprime de la maison et j’agrafe. Lorsqu’il ne s’agit que de quelques pages, en revanche, je relis directement sur mon écran.
(Ce n’est pas très écolo, vu comme ça. Mais rassurez-vous, amoureux de la nature : j’utilise ensuite le recto comme brouillon pour rédiger des notes que je garde. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Recyclage, recyclage ! ♻️)
Puis je corrige au stylo coloré.
Certes, il y a ma fascination pour les feuilles sous mes doigts. Mais c’est aussi une meilleure façon, pour moi, de repérer les imperfections d’un texte.
Retour d’expérience en 6 points !
Contents
Une meilleure visibilité
Avant tout, je soumets les contenus qui me sont confiés au logiciel Antidote. Uniformisation de l’orthographe, graphie, typographie, ponctuation, etc. C’est un outil très pratique.. Mais qui commet parfois des erreurs !
Le regard d’un pro est donc essentiel malgré les multiples programmes de relecture disponibles sur le marché.
J’en profite également pour corriger les erreurs qui attirent instantanément mon attention.
Une fois le texte « dépoussiéré » : impression !
Armée de mon stylo rouge, je vois beaucoup mieux les erreurs non repérées par le logiciel.
Le fait de pouvoir annoter directement en marge m’aide vraiment.
De plus, cela diminue les maux de tête. Rester 7 à 8 heures devant son ordinateur fatigue les yeux. Il m’arrive parfois, en fin de journée, de voir les mots danser sur mon traitement de texte… J’ai beau porter des lunettes avec verres anti lumière bleue, il m’est beaucoup plus agréable de travailler sur papier.
Une meilleure concentration
Avec un texte imprimé, pas de distraction numérique possible ! Pas de notification qui s’affiche, pas de tentation de faire un tour sur les réseaux sociaux ou de regarder ses mails.
C’est un matériel que je privilégie largement pour moins me laisser distraire.
J’essaie alors de corriger une dizaine de pages avant de faire un break.
Puis, quand je retranscris mes annotations, j’utilise la La technique Pomodoro pour garder en efficacité. 25 minutes de travail intensif puis 5 minutes de pause. C’est un rythme qui me convient. À vous de trouver le vôtre.
On verra d’autres méthodes de gestion de travail dans la catégorie « Vie professionnelle mais pas seulement ».
Un gain de temps
J’ai fait un simple calcul, et constaté que ma moyenne de feuillets corrigés par heure était plus importante en relecture papier que sur l’ordi.
Tourner les pages me paraît plus intuitif, et donc plus rapide, qu’une navigation sur traitement de texte.
Je le confesse : il m’arrive de m’égarer sur un document Word ou InDesign. Si, par exemple, je dois vérifier une orthographe, une conjugaison ou faire des recherches, j’ai du mal à retrouver la ligne sur laquelle je travaillais. Pourtant, j’essaie de me mettre un maximum de repères !
Et là, forcément, je perds du temps. Ce qui m’agace particulièrement.
Je ne rencontre pas ces mésaventures avec un texte imprimé.
Une fois ma lecture terminée et mes remarques notées, j’ouvre le traitement de texte pour apporter mes corrections ou annotations.
D’aucuns pourraient penser qu’une relecture sur papier est, au contraire, une perte de temps. Puisqu’il faut tout de même retranscrire au format numérique.
Je répondrais qu’il s’agit d’une façon comme une autre de pratiquer ce beau métier.
Je vous l’écrivais au chapitre précédent : à chacun de trouver son propre rythme de travail, du moment que vous êtes efficace !
Une vue d’ensemble
Avoir l’intégralité du document à corriger entre les mains permet également d’avoir une vue d’ensemble sur :
- La mise en page
- Le format
- La structure narrative
- La cohérence du contenu
- Les répétitions
- Les concordances de temps
Praticité du format papier
Sur une feuille, comme je vous le disais plus haut, je peux mettre des annotations en marge, surligner, mettre des signes de différentes couleurs… Bien sûr, Word propose une option pour voir les révisions effectuées, mais je suis têtue et je m’acharne à relire des versions imprimées. Je n’envoie les versions numériques avec révisions apparentes que sur demande.
Travailler n’importe où…
Et n’importe quand !
Bureau, canapé, train, terrasse d’un bistrot, parc au soleil ?
La relecture sur papier me permet de travailler d’où je veux, quand je le souhaite.
Pas besoin de prise électrique pour brancher mon ordi dont la batterie tient 2 minutes hors secteur. Pas d’angoisse de perdre ma sauvegarde, comme cela m’est déjà tant arrivé…
Mon stylo feutre me suffit, accompagnée de mes livres-outils quand je suis à mon coin travail, avec un bon café.
Je m’installe confortablement (ou plutôt n’importe comment, dirait ma kiné !), me mets une musique d’ambiance et c’est parti !
Conclusion
Old school voire carrément dépassée avec l’utilisation massive des outils numériques, la correction sur papier offre tout de même de nombreux avantages.
Je suis même sûre que la liste dressée dans cet article est non-exhaustive !
Vous êtes correcteur, correctrice, et vous aussi, imprimez vos travaux pour plus d’efficacité ? Ou bien vous estimez plutôt que c’est contre-productif ?
Vous êtes lecteur : préférez-vous le papier ou les liseuses ?
Vos avis m’intéressent ! N’hésitez pas à laisser un commentaire !